qui
fasse apparaître les quantités, ce qui suppose une
modification des logiciels de comptabilité et d’autre
part, des comptes fournisseurs par établissement ce qui suppose
de coder les factures à partir du code SIRET, on peut imaginer
un code barre figurant sur chaque facture...
Q: Pourquoi les fournisseurs?
FSC: Les
études d’impact économique effectuées dans
le cadre de Diagnostic & Systems ont montré qu’une
activité consomme directement de l’énergie, mais
aussi qu’à travers ses commandes elle génère
une consommation chez ses fournisseurs qu’il faut prendre en
compte. De plus, cela permet d’inclure les pratiques de
sous-traitance. Là encore l’équité de
traitement oblige à inclure les fournisseurs.
Q: Vous ne craignez pas la peur d’une “inquisition fiscale” de la part des entrepreneurs?
FSC: C’est
pour éviter cela que cette comptabilité énergie
doit être confiée à un organisme indépendant
des services de Bercy, que les données soient cryptées
afin de préserver l’anonymat. et que les extractions
soient fournies par les experts comptables lors de la certification des
comptes annuels.
Q: Vous parlez de loi, pour quel parti politique?
FSC: Tous,
les nuages qui s’accumulent sur notre avenir nous concernent
tous, cela dépasse largement les querelles partisanes.
J’ai du reste sur ce projet un regard bienveillant de la CGPME
qui m’a demandé de rejoindre la commission
développement durable, autrement mes contacts sont tout azimut...
Q: Que reste-t-il à faire?
FSC: Sans
doute le plus difficile, convaincre et réunir. Techniquement le
projet est au point. Il ne fait appel à aucun savoir ni
technologie qui ne soit déjà utilisé. Sortir les
décideurs du gouffre de leur quotidien, voilà le
principal défi.
|